Raabe, Faverot de Kerbrech, Beudant, Rarey… Bien des livres de ces auteurs classiques ne sont plus édités, malgré un regain d’intérêt pour l’équitation des Anciens. Par chance, de nombreuses bibliothèques et entreprises ont entrepris de numériser leurs archives. Ils mettent à disposition en téléchargement gratuit les documents tombés dans le domaine public. Une aubaine pour les amateurs, pour ceux qui souhaitent, par curiosité équestre ou historique, explorer et approfondir l’équitation par la lecture de textes rédigés il y a plusieurs siècles.
Voici les 3 sources où je me procure des livres d’équitation numérisés.
La caverne d’Ali baba : Gallica
Gallica est le projet de numérisation des collections de la BNF – Bibliothèque Nationale de France. Plus de 600 000 livres sont déjà numérisés. Le moteur de recherche permet de consulter et télécharger également des manuscrits, des cartes, des revues, des images, des enregistrements sonores, des partitions – même des objets sont numérisés.
Mais Gallica centralise surtout en un seul moteur de recherche les numérisations d’un grand nombre de bibliothèques françaises. Sur le sujet qui nous intéresse, Gallica est le meilleur point d’entrée pour chercher les livres numérisés de l’Ecole Nationale d’Equitation, de l’Ecole de Cavalerie, et de l’Ecole vétérinaire d’Alfort.
- Les ouvrages ne sont pas numérisés en noir et blanc et sans OCR et demandent un petit traitement pour pouvoir être imprimés (je réajuste les couleurs pour rendre le fond de la page bien blanc et le texte bien noir.
- Certains textes, passés à l’OCR, sont disponibles au format texte.
Allez sur > http://gallica.bnf.fr/
Google play/books : des numérisations prêtes à l’impression
Google a entrepris son propre projet de numérisation, qui s’insère dans un projet plus global de produits numériques : Google Play. La section Book de Google Play propose bien entendu des ouvrages numériques payants, mais pas seulement. On y trouve une belle quantité d’ouvrages d’équitation tombés dans le domaine public.
- Les ouvrages numérisés par Google books sont en noir sur fond bien blanc. On peut les imprimer tels quels. Donc, à privilégier pour ceux qui préfèrent lire sur papier.
- Il arrive que les livres soient consultables sans être téléchargeables, même lorsqu’ils sont dans le domaine public.
Aller sur > https://play.google.com/books
Archive.org, du format en veux-tu en voilà
Archive.org est le portail d’une association visant à mettre à disposition toutes sortes de contenus numériques gratuits. On y trouve des livres, de la musique, des films, des logiciels, etc.
Archive.org n’est certes pas le plus fourni, mais on y récolte parfois des ouvrages qui sont introuvables ailleurs. Par exemple, c’est le seul des trois projets présentés dans cet article qui propose le « mémoire sur les chevaux de l’Amérique du Nord » de Faverot de Kerbrech.
- Les .pdf nécessitent un traitement pour être imprimables.
- Archive.org propose le plus grand nombre d’options de téléchargement. Outre les classiques txt, pdf et epub, il est aussi possible de télécharger en daisy, kindle, microfilm scandata xml, scan factors, abbyy gz !
Aller sur > https://archive.org/
Pour aller plus loin
Les livres tombent dans le domaine public 70 ans après le mort de leur auteur. Certains ouvrages merveilleux ne sont donc pas dans le domaine public… mais ne sont plus édités pour autant. C’est le cas par exemple du fabulotastique (oui, j’adore ce livre) « Cheval d’amateur », d’Etienne Beudant. Pour ceux qui ne peuvent pas attendre, la Bibliothèque Nationale de France propose un service de photocopie ou numérisation des ouvrages présents dans son catalogue. Le service n’est pas gratuit, et le prix varie en fonction du format souhaité ou du nombre de pages de l’ouvrage. Il est possible de ne commander qu’une sélection de pages. Certains ouvrages fragiles ne sont pas proposés à la numérisation (mais je crois qu’on peut accéder à cette manne lorsqu’on est introduit dans les hautes sphères de la recherche).