Le travail en main, par Olivier Hilberger

Travail en main : Malcolm et Oliver Hilberger

Très peu de livres aujourd’hui mentionnent – qui plus est, approfondissent – le travail en main du cheval. Oliver Hilberger comble ce manque avec son ouvrage « Le travail en main – Améliorez la souplesse et la confiance de votre cheval« . Dans ce livre, il détaille les fondamentaux du travail en main et la progression en basse école.

Résumé du livre « Le travail en main »

Introduction & objectifs du travail en main

« Le travail en main est une alternative mais aussi un complément précieux du travail en selle. »Le travail en main, Oliver Hilberger

Le travail en main est mentionné d’abord par Pluvinel (qui travaillait aux pilliers). Il se développe et connaît son apogée avec Baucher, puis tombe quasiment dans l’oubli.

Il a parfois mauvaise presse, on le considère facilement comme un pis aller pour ceux qui ne peuvent pas monter. Pourtant, il s’agit d’une alternative mais aussi d’un complément précieux au travail en selle.

Les intérêts pour le cavalier de travailler son cheval en main :

  • Il permet au cavalier novice de découvrir le répertoire des figures de dressage avant d’avoir les compétences en selle nécessaire
  • Il permet de voir et d’appréhender le cheval d’une autre façon
  • Il développe chez le cavalier l’œil, la compréhension, la coordination, la condition physique, la maîtrise de soi

Les intérêts du travail en main pour le cheval :

  • Il permet de gymnastiquer un jeune trop jeune pour être monté, ou un cheval âgé ou malade. Il améliore sa souplesse, son équilibre, sa capacité porteuse
  • Il permet de varier le travail du cheval
  • Il permet de faire évoluer le cheval physiquement mais aussi mentalement : en apprenant à reproduire les postures qu’il prend naturellement lorsqu’il est fier, il devient confiant
  • Il permet de donner au cheval une meilleure conscience de son corps

L’équipement

Le caveçon

« Protection pour la bouche du cheval, aide pour conduire en main et longer, équipement élémentaire du travail en main, accessoire indispensable au jeune cheval… »Le travail en main, Oliver Hilberger

Le caveçon est un outil de travail en forme de licol dans lequel la muserolle est renforcée par une pièce de métal. La muserolle comporte un ou plusieurs anneaux (en général 3) auxquels on fixe la longe ou les rênes.

Le caveçon est un outil traditionnel des équitations européennes : le dressage classique de la renaissance, l’équitation de travail de l’Europe méridionale. Son usage s’est perdu dans le développement des sport équestres récents.

Le caveçon allemand a une muserolle dotée d’une matelassure épaisse. Celle-ci est douce pour le cheval, et permissive pour les inévitables fautes de main du cavalier débutant, mais son action manque de précision. Le caveçon français est généralement plus léger. Les caveçons espagnols sont les plus proches de l’orginal, et les plus sévères : dans le Serreta (signifiant petite scie !) la pièce de métal intégrée à la muserolle est crantée.

L’ajustement du caveçon au nez du cheval doit être parfait : la muserolle doit tomber au moins deux largeurs de doigt au-dessus de la commissure des lèvres pour ne pas gêner la respiration du cheval.

Le caveçon est parfois combiné à un bridon pour faire découvrir l’action du mors au jeune cheval en douceur.

Quelques recommandations pour bien choisir son caveçon :

  • les caveçons allemands et français sont idéaux pour les débutants
  • Préférer un caveçon en cuir à un synthétique, qui glisse davantage sur le nez

Le mors

Le mors entre en contact avec les gencives, les barres et la langue du cheval. Ce sont des régions extrêmement sensibles et le mors peut être un outil très douloureux s’il est mal utilisé.

Il incombe au cavalier de rechercher l’action du mors telle que pensée à l’origine : pour l’incurvation, la cession, la régulation.

Pour débuter dans le travail en main, Oliver recommande le mors à aiguilles : ce mors ne peut pas pincer les commissures des lèvres, l’embouchure ne peut pas pivoter sur la langue, et le cavalier ne peut pas tirer les anneaux dans la bouche du cheval.

Le stick

Le stick est utilisée comme une extension du bras. Il vaut mieux le choisir léger, car un stick trop lourd rend le travail pénible. Pour la longueur, choisissez-en une qui vous permette de toucher la croupe du cheval lorsque vous êtes placé au niveau de son épaule.

La récompense

Une récompense peut être aussi bien une caresse, qu’un bout de carotte, qu’une félicitation chaleureuse. Le cheval y est hautement sensible, et la récompense constitue un atout précieux dans le bon déroulement du travail en main.

La récompense doit suivre immédiatement la bonne réponse, pour une meilleure compréhension.

Soyez sincère : le cheval répond à l’enthousiasme par l’enthousiasme, mais il sait reconnaître si vous n’êtes pas réellement satisfait.

Les premiers pas

Le dresseur se place au niveau de l’épaule du cheval, face à lui. Il tient l’anneau du mors (pour commencer) dans une main, et dans l’autre main, il tient la rêne extérieure et le stick.

Le stick peut être tenu, en fonction des besoins, soit à la verticale du sol (position par défaut et dans les débuts), soit à l’horizontale (comme sur la photo : position idéale pour les déplacements latéraux).

Exercices élémentaires avec le mors – étant donné l’action sévère du mors, la règle d’or est de ne jamais remonter sur les deux rênes en même temps. La main ne doit jamais être dure.

  • Effet releveur : ramener le mors vers la commissure des lèvres incite le cheval à relever la tête
  • Effet abaisseur : abaisser la main sur le mors conduit à une pression de la têtière sur la nuque qui, si bien utilisée, encourage le cheval à baisser la tête.
  • Effet fléchisseur : une action directe sur le mors tenu par la main permet de fléchir la tête du cheval vers le dresseur. Une action sur la rêne extérieure permet de fléchir la tête du cheval vers l’extérieur. Attention, dans les deux cas, à garder les oreilles du cheval à la même hauteur.

Exercices élémentaires avec le caveçon : le travail en caveçon ne diffère que très peu du travail en mors. Tous les exercices de cet ouvrage peuvent être effectués aussi bien en caveçon qu’en mors. Le caveçon reste plus indulgent pour les fautes de main que le mors, le cheval ne pâtit pas de l’inexpérience de son dresseur.

Le cheval en mouvement

Une fois le cheval accoutumé aux actions de main, et ayant appris à se décontracter en étendant son encolure vers le pas, on débute le travail en mouvement.

Tout comme l’humain est gaucher ou droitier, chaque cheval a plus de facilité à se ployer d’un côté que de l’autre. Le cavalier doit sentir de quel côté le cheval a le plus de difficulté à se ployer, afin d’aider le cheval à gagner en aisance et en souplesse de ce côté.

Le cheval doit d’abord comprendre et accepter que le cavalier, positionné au niveau de son épaule, décide de son allure et règle son pas.

Pour porter le cheval en avant, partez vous-même en avant, encourager le cheval de la voix s’il ne part pas en même temps que vous, et enfin incitez-le doucement avec le stick si votre position de corps et votre voix ne suffisent pas. Ayez conscience de votre propre corps : parfois, le cavalier empêche inconsciemment le cheval de se porter en avant en le tenant trop fort.

Pour demander un arrêt, utilisez d’abord la voix, puis l’appui de votre corps. En dernier recours, tirez l’anneau du mors pour reporter le poids du cheval vers l’arrière. Encore une fois, que vous travailliez en mors ou en caveçon, évitez de tirer sur les deux rênes à la fois.

Pour enseigner le reculer, utilisez d’abord un ordre vocal, puis marchez en direction du cheval tout en appliquant un léger demi-arrêt sur l’anneau intérieur du mors. Relâchez et félicitez au premier pas en arrière. Demandez graduellement davantage.

Lorsque le cheval est respectueux de la présence du dresseur à son épaule, et routiné à ces premiers exercices en mouvement, vous pouvez vous essayer aux figures de manège : cercles, voltes de différentes tailles, serpentines, doublers, demi-voltes renversées, différents changements de main… Commencez par des figures larges ; réduisez-les à mesure que le cheval gagne en souplesse et en aisance.

Le cheval se laisse conduire en confiance sur divers mouvements : il est temps de lui apprendre à s’équilibrer dans l’incurvation. Commencez par lui demander se se ployer sur le cercle en abaissant sa tête. Faites attention à tenir la régularité de votre propre cercle. S’il tente de s’échapper par l’épaule, arrêtez-le. Le cheval réalise rapidement que vous n’êtes pas obligé de le suivre, et apprend progressivement à accepter que vous puissiez limiter son déplacement. Vous devez alors veiller à contrôler l’incurvation et le pli tout du long. Si le cheval s’échappe des hanches, redressez en maniant l’avant-main.

« La hanche intérieure du cheval doit avancer légèrement plus que son homologue extérieure, ce que vous devriez obtenir automatiquement après un travail préparatoire correct. »

Lorsque l’avant-main est facile à manier sur un grand cercle, passez sur une volte de six à dix mètres pour marquer davantage l’incurvation et inciter le cheval à engager ses postérieurs sous lui. Le cheval reporte davantage de poids sur son postérieur interne, le rendant plus fort. Le cheval allège alors son avant-main. Pour agir sur l’arrière-main, placez votre stick ou votre main là où se positionne la jambe lorsque vous êtes en selle. Si le cheval ne réagit pas, assurez-vous d’agir de façon discontinue et jamais de façon continue, comme pour les actions sur le mors. Pour éviter que les hanches ne s’échappent, maniez le stick avec subtilité. Il est difficile de corriger des hanches qui s’échappent dans le travail en main. Vous pouvez vous aider du mur du manège et du contrôle de l’encolure pour cela. Attention également à ce que le postérieur interne ne se porte pas à l’intérieur du centre de gravité – c’est habituellement le fruit d’une incurvation insuffisante.

Lorsque le cheval est capable de trouver son trouver son équilibre aussi bien sur des lignes droites que des lignes courbes, il est prêt pour découvrir les mouvements latéraux au pas.

L’épaule en dedans

« L’épaule en dedans est la reine des assouplissements. Elle décontracte et libère les épaules, améliore la capacité porteuse de l’arrière-main en la renforçant, rend les hanches du cheval plus mobiles et affine les aides. »Le travail en main, Oliver Hilberger

L’idéal de l’épaule en dedans, c’est l’incurvation constante sur toute la longueur du corps. En pratique, il est impossible pour la colonne de s’infléchir avec une régularité parfaite.

Pour préparer l’exercice de l’épaule en dedans, entraînez-vous à réduire et agrandir le cercle en main, en ramenant ou repoussant les épaules du cheval et en veillant constamment à l’engagement du postérieur.

Débutez depuis un coin ou un cercle, après lequel vous poursuivez en ligne droite en maintenant l’incurvation, votre stick ou votre main reposant sur le passage de sangle. Le cheval ne doit pas se contenter de ployer l’encolure : il est parfois de se rendre compte de ce défaut en selle, mais en main, nous pouvons vérifier la position des quatre pieds et l’engagement des postérieurs.

Si dans cet exercice, il est difficile d’empêcher le cheval d’aller vers le centre du manège, réalisez une contre-épaule en dedans, mouvement dans lequel la tête du cheval est bloquée par le mur.

La contre épaule en dedans au trot permet de débuter le travail en main au trot tout en gardant le cheval à une allure soutenable par son dresseur à pied. Aidez-vous de la voix et ne demandez au début que très peu de foulées au trot avant de demander à nouveau la transition au pas.

Le renvers

« Tout comme l’épaule en dedans est le clé de voûte du travail d’assouplissement et de gymnastique du cheval, le renvers est une pierre angulaire de la construction d’un cheval en bonne santé, plein d’assurance et motivé. (…) La capacité porteuse de l’arrière-main est accrue, et l’incurvation et l’étirement des muscles que cet exercice exige favorisent l’apparition d’un cheval d’aspect beaucoup plus impressionnant, à l’avant-main plus relevée. »Le travail en main, Oliver Hilberger

Dans le renvers, la croupe du cheval se trouve sur la piste près du mur, son avant-main se trouve en piste intérieure, et le dresseur est positionné sur la troisième piste, à l’épaule du cheval.

Préparez cet exercice en enseignant au cheval à faire tourner ses hanches autour de ses épaules (les épaules sont le point fixe ou avançant très légèrement). Le cheval doit être légèrement incurvé vers l’intérieur (vers vous).

Maintenant que le cheval connaît les aides pour pivoter les hanches, arrêtez-vous sur la piste intérieure et demandez au cheval de pivoter ses hanches de manière à les placer sur la piste. Utilisez la rêne externe pour ployer le cheval (l’inverse de son utilisation dans les autres exercices). Le cheval est incurvé dans la direction opposé à la vôtre. Il faut un peu de temps pour s’habituer à ce nouvel emploi des aides.

Troisième étape : mettez votre cheval sur un petit cercle et envoyez les hanches à l’extérieur dans le mouvement en avant.

Enfin, pratiquez le renvers en ligne droite, le plus simple étant de commencer par un renvers sur le cercle que vous poursuivez sur la piste.

Le travers

Le travers, c’est un renvers dans lequel le dresseur est sur la piste, l’avant-main du cheval en piste intérieure et son arrière-main sur la troisième piste. Le travers sur le cercle est l’équivalent d’un cercle hanches en dedans, que l’on pourra rétrécir jusqu’à former un tour autour des hanches ou pirouette.

Le travers s’exécute lentement, de façon très contrôlé. Veillez à ce que les postérieurs restent actifs dans le travers, même lorsque le mouvement se mue en pirouette : il doit alors marcher sur place, ou avancer très légèrement.

L’appuyer

Le renvers, le travers et l’appuyer sont des variantes du même mouvement. L’appuyer s’exécute sur des lignes imaginaires à travers le manège, sans l’appui des murs.

Commencez l’appuyer après une demi-volte depuis le coin, de manière à ce que le cheval n’ait pas une trop grande distance à parcourir dans ses premiers pas d’appuyer. Vous devez être positionné à l’extérieur, du côté convexe du cheval (comme dans le travers).

Cherchez tout d’abord à obtenir un déplacement latéral, puis affiner au fur et à mesure l’incurvation.

Combinaison de déplacements latéraux

Une fois que le cheval connait chaque déplacement latéral isolément, il est temps de passer au perfectionnement. En combinant les figures de manège avec des déplacements latéraux, on obtient une multitude de possibilités. Quelques exemples (illustrés dans le livre) :

  • Serpentine à trois boucles incorporant des épaules en dedans et des travers
  • Des lignes courbes incorporant des épaules en dedans, des travers et des appuyers
  • Des huits de chiffres avec déplacements latéraux
  • Un changement de main sur le cercle avec déplacements latéraux
  • Carré dont les coins sont des pirouettes ou des quarts de tour autour des épaules
  • Triangle avec un côté en ligne droite, un demi-côté en épaule en dedans, un côté et demi en renvers

Travail avancé

A mesure que le travail avance, le cheval se soutient et s’arrondit davantage, abaisse ses hanches, relève son avant-main. La communication entre le cheval et le dresseur se développe, devient de plus en plus subtile. Vous êtes en bonne voie pour développer les mouvements de la haute-école. Gardez à l’esprit que ces exercices, même les plus avancés, sont un moyen et non une fin : un moyen d’aider le cheval à se sentir mieux dans son corps et d’affiner notre communication avec lui.

Introduire les transitions pas-trot dans le travail. Dans une transition pas-trot en déplacements latéraux, le cheval doit commencer à trotter au moment ou le postérieur ciblé est sur le point de se porter en avant. Dans la transition trot-pas, le bon moment est lorsque le postérieur ciblé quitte le sol.

Enseignez le reculer, peaufinez le jusqu’à ce que votre cheval amorce son reculer à la moindre inclinaison de votre buste vers l’arrière. Parvenir à alterner mouvement en avant et reculer de façon fluide.

Perspectives

« Après avoir lu ce livre, vous disposerez des connaissances de base nécessaire pour enrichir et améliorer la vie de votre cheval. »Le travail en main, Oliver Hilberger

Les mouvements présentés dans cet ouvrage sont bénéfiques pour n’importe quel cheval, même mal montés ou abîmés. Ces fondamentaux développent la condition physique et mentale indispensable à la progression du cheval. Même pratiqués uniquement au pas ou au petit trot, ils amélioreront l’équilibre et la souplesse du cheval pour toutes les allures. Quand ces leçons sont assimilées en main, les exécuter dans le travail monté est beaucoup plus simple pour le cheval et le cavalier.

Après avoir posé ces fondamentaux, le cheval sera en mesure d’aborder des exercices tels que : les déplacements latéraux rassemblés, les transitions arrêt-trot et trot-arrêt, le piaffer, le galop rassemblé, la levade.

La muse à l’origine de cet ouvrage

Malcom est la preuve vivante de l’utilité du travail en main. Dès 3 ans, sans jamais avoir été monté, ce pur-sang arabe développe un dos ensellé. Les vétérinaires sont unanimes : Malcom ne pourra jamais être monté. Le traitement et le travail en longe avec enrênements prescrit pour améliorer malgré tout son confort de vie ne donne pas les résultats espérés, et à 4 ans, Malcom est atteint d’importantes douleurs lombaires et dans les hanches.

Le sauvetage s’amorce avec l’aide d’un nouveau vétérinaire, qui soulage le cheval grâce à l’ostéopathie et l’acupuncture. Dans le même temps, le travail de gymnastique en main débute, et en quelques mois, Malcom est transformé.

Le petit cheval faible gagne en assurance tout en développant sa musculature. En dépit de son dos ensellé, il est désormais capable d’être monté et de travailler en haute école.

« C’est son exceptionnelle métamorphose qui a inspiré ce livre et qui m’a donné à espérer que de nombreux autres chevaux suivraient son chemin vers la santé et la confiance en soi. »Le travail en main, Oliver Hilberger

Notes & réflexions

Ces résumés sont de plus en plus frustrants pour moi : ce livre contient une multitude de ces détails qui font la différence, et que je peux difficilement intégrer à mes articles, sans quoi il ne s’agirait plus de résumés mais de copies de livres !

Quelques principes de travail à retenir de ce petit ouvrage pour débuter et progresser dans le travail en main :

  • Ne jamais tirer sur les deux rênes en même temps, que l’on travaille en caveçon ou en mors.
  • Ne jamais exercer une pression continue, toujours demander et relâcher : agir par intermittence (que l’on agisse sur le mors, le caveçon, ou même avec la main ou le stick).
  • La coordination du mors et du stick est difficile au début : ne paniquez pas, faites des séances courtes mais fréquentes,vous gagnerez en aisance progressivement.

Comment je l’utilise

Ce livre, combiné aux ressources fournies par Marijke de Jong et à l’enseignement de mon instructeur, m’a permis de m’initier au travail en main. Il constitue encore aujourd’hui une référence à laquelle je reviens régulièrement – l’ouvrage est d’autant plus précieux que les ressources en français sur le travail en main manque.
Il donne des clés non seulement pour avancer dans les exercices du travail en main, mais aussi pour comprendre l’intérêt gymnastique de chaque exercice.

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En pratique

Vous n’avez jamais encore travaillé en main, mais ce domaine vous intéresse ? Essayez ce petit exercice :

  • emmenez votre cheval dans un espace de travail (rond de longe, manège, carrière, ou même un champ.
  • Votre cheval sera en filet simple, en caveçon, ou même en licol auquel vous attacherez une longue longe en guise de rênes.
  • Exercez-vous à marcher à côté de votre cheval, au niveau de son épaule. Une main tient la rêne extérieure passée par-dessus l’encolure, l’autre tient la rêne intérieure au niveau du mors ou de la muserolle.
  • Si votre cheval va trop vite, demandez lui de ralentir le pas, et laissez-le tranquille et félicitez-le à sa première tentative de ralentir pour rester avec vous.
  • S’il va trop lentement, incitez-le à aller plus vite, au besoin en le stimulant derrière le garrot avec une petite badine ; de même, laissez-le tranquille à la première foulée plus rapide, félicitez.

Cette initiation durera peut-être moins de 5 minutes : c’est parfait. Reprenez la fois suivante, relisez ce résumé, cherchez des vidéos de travail en main sur internet pour voir des cavaliers en action et chercher à les imiter.

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Le travail en main vous intéresse ? retrouvez le livre d’Oliver Hilberger en librairie ou en ligne :

Le travail en main – Améliorez la souplesse et la confiance de votre cheval, par Oliver Hilberger

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7 réponses à “Le travail en main, par Olivier Hilberger”

    • Meilleurs voeux à toi Audrey, et au plaisir de te rencontrer bientôt 😀 Tu m’en diras des nouvelles si tu expérimentes ça avec Qalo, hein ? ^^

  1. Il a l’air très intéressant ce bouquin !
    J’ai justement très envie de prendre des cours de travail à l’épaule avec mon jeune, on commence à s’ennuyer en travail etho!
    Je vais vite le commander, MERCI pour ce chouette résumé !

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